Arrivée : de Santorin, 3h15 de bateau avec Golden Star Ferries
Dates : du 24 juillet au 6 août 2019 (13 nuits)
Logements :
- Airbnb à Héraklion (2 nuits)
- Appartement à 10 minutes d’Agios Nikolaos (2 nuits)
- Hôtel 3* à Réthymnon (1 nuit)
- Tente équipée dans un camping à Kissamos (3 nuits)
- Airbnb à La Canée (3 nuits)
- Appartement à Amoudara (2 nuits)
Coût moyen par jour : 142 euros
Départ : en avion avec Ellinair, pour Bucarest en Roumanie (1h45)
Les prix sont pour 2 adultes et 1 enfant de 8 ans (=2,75 personnes)
Le coût par jour comprend le logement, les transports (location de voiture pour 11 jours, bus, bateau), les activités, les restaurants, l’épicerie et les petits souvenirs/achats pour nous 3.
Nous avons quitté Santorin à bord d’un bateau Golden Star Ferries (42 euros par adulte, 21 euros enfant). 3h15 de traversée plus tard, nous sommes arrivés au port d’Héraklion duquel nous avons rejoint en 20 minutes à pied notre Airbnb, très bien situé et au calme. Nous avons reçu un accueil chaleureux avec raki maison et beau panier de fruits.
Après 2 jours à Héraklion, nous sommes allés récupérer à l’aéroport notre voiture de location louée pour 11 jours (34 euros par jour) chez Inter Rent / Europcar. Il s’agit d’une petite Peugeot 107 sans cache-bagages, ce qui nous oblige à ne pas la laisser sans surveillance et à aller directement d’un logement à l’autre pour plus de sécurité. La climatisation ne fonctionnait quant à elle que pendant 10 minutes avant de devoir « se recharger » pour au moins 30 minutes. Voiture pas idéale donc mais qui nous a permis plus de liberté et de nous déplacer plus rapidement.
13 jours en Crète nous ont permis de voir la plupart des attraits majeurs, je pense que 3 semaines auraient permis d’en faire totalement le tour. On y sent une douceur de vivre. Les paysages sont magnifiques, très secs mais magnifiques, et les plages sont si belles et si différentes les unes des autres… Quant à l’hospitalité crétoise, elle se traduit par des gestes comme offrir du raki, des fruits, du vin, des petits desserts mais malheureusement rarement par de la chaleur dans les échanges. Les personnes qui nous ont le mieux reçues, avec le sourire, sont des étrangers installés en Crète : une Arménienne qui a ouvert son hôtel avec son mari d’origine grecque, une restauratrice d’origine française, une hôtesse Airbnb finlandaise mariée à un épicier grec…
Piscine du camping de Kissamos
Voici ce qu’on a pu faire en 13 jours en Crète :
- Visiter Héraklion à pied : le fort de Koules (2 euros), tenter d’éviter les vagues qui s’écrasent sur la digue, le musée archéologique qui à défaut d’être moderne présente des pièces exceptionnelles (entrée seule 15 euros sinon 16 euros en billet couplé avec la visite de Knossos), se promener dans les rues et tomber sur la fontaine aux lions
- Rejoindre depuis Plaka l’île de Spinalonga (10 euros pour 10 minutes de bateau + 8 euros l’entrée sur l’île) qui a abrité des colonies de lépreux pendant plus de 50 ans jusqu’en 1958. J’avais lu il y a quelques années le roman L’île des disparus de Victoria Hislop sur le sujet et c’était donc encore plus émouvant à visiter. Si le lieu est idyllique, leur vie isolée l’était beaucoup moins
- Des plages de toute beauté : Plaka (galets blancs et eau translucide), Balos (notre coup de cœur qu’on atteint après 30 minutes de conduite sur piste puis 30 minutes de marche sportive), Elafonissi et son sable rose par endroits, la plage reculée de Seitan Limania etc.
Plaka
Elafonissi
Seitan Limania
- Se promener dans Matala, ex-ville hippie avec ses sols peints, sa plage et ses grottes aménagées (2 euros)
- Flâner dans Réthymnon et La Canée, 2 villes très agréables avec leurs ports et leur vitalité nocturne
La Canée
- Un challenge pour Frank : les gorges de Samaria, 16 km /6 heures de marche par plus de 30 degrès, 1250 mètres de dénivelés sur des sentiers caillouteux, mais le spectacle de la nature est sublime! La récompense ultime : se débarrasser de sa sueur en se baignant dans la mer à la fin de la randonnée.
Ce que nous aurions pu faire avec quelques jours de plus sur place :
- L’extrême est de l’île avec la plage de Vai et sa palmeraie naturelle, la ville de Sitia etc.
- La côte sud que l’on a à peine abordée
- Une excursion sur une des petites îles paradisiaques qui entourent la Crète
Côté nourriture, on reste sur la même lancée que dans les îles des Cyclades : on s’est régalés de poissons frits, calmars, salades grecques, moussakas, souvlakis etc, mais on découvre aussi quelques spécialités crétoises comme les dakos (pain sec, tomate, féta, herbes), le fava (fèves écrasées), des fromages ou encore différents types de feuilletés (qui se vendent en boulangerie ou supermarchés).
Fleurs de courgettes farcies au riz safrané, servies avec crème sure
Ce qui nous a surpris :
- Lorsqu’on a pris la route, on a réalisé que les gens roulent sur la bande d’arrêt d’urgence pour laisser passer les voitures plus pressées, ce qui fait qu’une route à 2 voies peut au final en comporter 4!
- Encore une fois, le service dans les restaurants est souvent très décevant, très froid et à la limite de la politesse : pas de bonjour, pas de merci, pas envie d’aider dans le choix des plats… Le client est un numéro, c’est clair!
- On a été émerveillés par les plages absolument superbes et qui se ressemblent rarement. Sable blanc, rose, galets noirs, galets blancs, c’est un vrai plaisir de passer du temps à la plage, avec ou sans nos masques/tubas.
- L’île regorge d’oliviers : dans les plaines, les montagnes (façonnées ou non en escaliers), les jardins etc. On dénombrerait 40 millions d’oliviers sur l’île!
- Les routes sont globalement en bon état, mais gare à certaines routes de montagne. Il n’est pas rare de voir une partie de la chaussée obstruée par une chute de roches ou un glissement de terre. Pas très rassurant au final…
- La Crète est une île ultra touristique, et il peut être difficile d’admirer les belles plages lorsqu’elles sont bondées. L’astuce? Se lever tôt et arriver sur la plage autour de 10h! À bon entendeur..
- Dernière chose : en vivant en Amérique du nord, on ne se rend plus compte à quel point les Européens fument la cigarette. Beaucoup de gens fument, partout et tout le temps, sans se soucier d'incommoder leurs voisins de table sur la terrasse du restaurant par exemple. Pas toujours très agréable!
- Dernière chose : en vivant en Amérique du nord, on ne se rend plus compte à quel point les Européens fument la cigarette. Beaucoup de gens fument, partout et tout le temps, sans se soucier d'incommoder leurs voisins de table sur la terrasse du restaurant par exemple. Pas toujours très agréable!
Nous continuons notre voyage, direction Bucarest en Roumanie avec la compagnie Ellinair (125 euros par personne).
Vous pouvez aussi voir plus de photos et nous suivre sur Trip de voyage ou voir notre itinéraire en direct sur Polarsteps.
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