Dates : du 6 au 31 août 2019 (25 nuits)
Logements :
- Airbnb à Bucarest (2 nuits)
- Hôtel à Sinaia (2 nuits)
- Auberge de jeunesse à Brasov (3 nuits)
- Pension à Rupea (1 nuit)
- Appartement à Medias (2 nuits)
- Appartement à Cluj (2 nuits)
- Pension à Breb (1 nuit)
- Appart-hôtel avec jacuzzi/sauna à Viseu de Jos (3 nuits)
- Cabine en camping à Campulung (1nuit)
- Pension à Moldovita (1 nuit)
- Hôtel près de Suceava (1 nuit)
- Hôtel près de Galati (1 nuit)
- Bâteau-hôtel à Mahmmudia, Delta du Danube (2 nuits)
- Airbnb à Mamaïa (2 nuits)
- Appartement dans résidence sécurisée avec piscines à Bucarest, Cosmopolis (1 nuit)
Coût moyen par jour : 105 euros
Départ : en avion avec Ryanair, pour Amman en Jordanie (2h30)
Les prix sont pour 2 adultes et 1 enfant de 8 ans (= 2,75 personnes)
Le coût par jour comprend le logement, les transports (location de voiture pour 19 jours, train, bus, traversier), les activités, les restaurants, l’épicerie et les petits souvenirs/achats pour nous 3.
Les transports
Nous avons fait les 6 premiers jours en transports en commun mais nous avons vite réalisé que ce serait difficile de visiter la Roumanie sans voiture. Les trains et bus sont certes moins onéreux mais ne desservent pas tout le pays, encore moins les villages pleins de charme, ou avec plusieurs changements pour aller d’une ville à l’autre, ce qui prend beaucoup plus de temps.
Nous avons donc loué une voiture avec Autonom, une compagnie roumaine dont nous avons été très satisfaits, de Brasov avec un retour extérieur à l’aéroport de Bucarest, juste avant notre vol pour la Jordanie. À 21 euros par jour pour 19 jours pour une Seat Toledo tout confort, c’était un bon investissement et la clé de la liberté. Avoir une voiture permet également d’avoir plus de choix pour les logements, et souvent à meilleur prix que si on devait à chaque fois rester à côté des gares.
Voici ce qu’on a pu faire en 25 jours en Roumanie :
Bucarest : Parlement, fontaines de la Piata Unirii, manger dans un restaurant historique Caru’cu Bere (un incontournable avec un menu du midi en semaine à prix dérisoire), boire un verre sur une terrasse en hauteur...
Sinaïa : balade en ville et visite des châteaux de Pelisor et Peles, du monastère, du musée du train en attendant notre prochain train
Brasov : visite de la vieille ville, le téléphérique pour admirer la vue depuis la colline Tampa, une excursion sur une journée en transport en commun pour visiter le Château de Bran et la citadelle fortifiée de Rasnov
Parmi les nombreux villages saxons qui ont des églises fortifiées en Transylvanie : Prejmer, Viscri, Rupéa, Biertan et Médias. À cela s’ajoutent les villes historiques de Sighisoara et Sibiu.
Cluj-Napoca : un centre-ville qui ne nous a pas emballés, mais la Salina Turda (mine de sel transformée en parc de loisirs) valait le détour quant à elle.
Région du Maramures avec de nombreuses églises construites en bois et peintes à l’intérieur (Budesti, Desesti, Barsana, Poienile Izei, Ieud), le cimetière joyeux de Sapanta, le musée des victimes du communisme et de la résistance à Sighet, le monastère de Barsana, une virée en train à vapeur dans le parc des Monts Maramures. Sillonner la campagne vallonnée aux traditions bien ancrées.
Région de la Bucovine et ses églises fortifiées recouvertes à l’intérieur et à l’extérieur de fresques religieuses : Voronet, Humor, Modovita, Sucevita. Arpenter la campagne montagneuse, visiter le Monastère de Dragomirna et le musée des œufs peints à Modovita.
Mamaïa et Constanta : une étape pour se baigner dans la Mer Noire, même si la côte ne présente aucun intérêt.
Nos 3 coups de cœur :
1. Les églises fortifiées saxonnes de Transylvanie : ces églises ont été construites par des Saxons venus s’installer en Transylvanie aux XII et XIIIe siècles. En plus de protéger l’église, les fortifications servaient aussi à stocker les récoltes en lieu sûr, héberger l’école et les artisans. Ce sont des magnifiques constructions très intéressantes à visiter. Nos deux coups de cœur sont Prejmer et Viscrii, sans hésitation.
Ce que nous aurions pu faire avec quelques jours de plus sur place :
- Le Monastère de Curta de Ages.
- La route Transfagarasan, qui semble vraiment magnifique bien que touristique.
- Timisoara et Oradea, deux villes qui semblaient valoir la peine du détour.
- Une rapide incursion en République de Moldavie pour visiter au moins une immense cave à vins. Malheureusement, comme la République de Moldavie n'est pas en Europe, nous ne pouvions pas franchir la frontière avec notre voiture de location.
BUDGET
Pour la Roumanie, Acontresens qui se base sur les coûts renseignés par de nombreux autres voyageurs, indiquait un coût moyen (hors avion) de 110 EUROS par jour pour 2 adultes et 1 enfant (=2,75 personnes), et nous sommes arrivés à un coût moyen (hors avion) de 105 EUROS.
Le budget se ventile ainsi :
- 38 EUROS par jour en moyenne pour l’hébergement,
- 10 EUROS pour l’épicerie,
- 18 EUROS pour les restaurants (en général, le repas du midi au resto, les deux autres à la maison ou pique-nique),
- 16 EUROS par jour en moyenne pour les activités,
- 23 EUROS par jour pour les transports (incluant bus locaux, trains, location d’auto, mais excluant le vol Heraklion-Bucarest).
Au final, nous sommes donc alignés sur le budget prévisionnel pour la Roumanie, sans nous priver pour autant, mais sans dépense extravagante non plus.
MANGER EN ROUMANIE
Des mijotés (stew), polenta, viandes grillées, du chou cuit ou mariné, des pommes de terre sous plein de formes, des snitzels, poissons grillés, soupes de tripes. Et des pizzas à peu près partout.
Étonnamment, pour certains plats mais pas pour d’autres, les accompagnements sont payants, mais l’avantage c’est que l’on peut les choisir! On a pu donc éviter beaucoup de frites!
Sur les menus, le poids de la viande et éventuellement de son accompagnement sont inscrits, cela donne une bonne idée des portions.
Bouffe de rue : kurtos kalacs, gogoseries et une sorte de panini au fromage
Dans l’ensemble, nous avons bien mangé, surtout en Transylvanie et à bon prix. En Maramures et Bucovine, cela nous a paru plus difficile de trouver des restaurants qui servent de la nourriture traditionnelle.
Ce qui nous a surpris :
- La foi des Roumains : le dimanche, certaines églises sont pleines et on voit des personnes assister à la messe de dehors! On voit de nouvelles églises en construction dans de nombreuses villes et villages. Au Canada, faute de pratiquants, les églises ont plutôt tendance à être réaffectées à d’autres usages : bibliothèques, logements et même spa!
- Sur la route on croise beaucoup de chauffards qui n’hésitent pas à doubler sans avoir une bonne visibilité. On a serré les fesses plusieurs fois! Les routes que nous avons empruntées sont généralement en bon état, malgré ce que disait notre guide. Par contre, il faut se méfier des innombrables chiens errants, qui arpentent les routes, à leurs risques et péril.
- En voiture, nous écoutons la radio et après deux semaines, on en tire la conclusion que les Roumains aiment autant la pop « soupe » américaine et internationale que les Canadiens.
- L’accueil des Roumains que nous avons croisés. Je parle du personnel des hôtels, des restaurants, épiceries ou autres magasins. Dans la très grande majorité, ils ne parlent pas du tout anglais, sauf quelques mots quand on est chanceux. Aucune marque de convivialité : pas de bonjour, pas de sourire, pas de merci… rien, rien, rien! De véritables portes de prison, qui n’hésitent pas à mal répondre aux clients (faits vécus). Évidemment, nous avons 3 ou 4 exceptions, mais sur presque un mois, ça ne fait pas lourd. C’est le gros point noir selon nous.
- Le tourisme n’est globalement pas très développé, sauf dans quelques zones comme le centre historique de Bucarest, le château de Bran ou encore Sighisoara. Nous avons essentiellement croisé des touristes roumains, et assez peu d’étrangers au final. Cela vient certainement de l’image un peu sombre que la Roumanie a à l’international, notamment à cause de la dictature communiste passée.
- Dans un bus de Bucarest, pour une histoire de ticket payé mais mal validé (machine complexe), un contrôleur a voulu nous donner une amende équivalente à 20 fois le prix du billet. Même en plaidant notre bonne foi, il ne voulait rien entendre. Finalement, nous nous en sommes sortis en faisant un esclandre et en descendant du bus. En en discutant avec une aimable guide en Maramures, elle nous a fait réaliser qu’il s’agissait à coup sûr de corruption : le montant de l’amende serait très certainement allée directement dans la poche du contrôleur.
- Globalement, la Roumanie nous a paru assez propre (sauf sur le littoral de la mer Noire) et les habitants ne nous ont pas semblé si « pauvres » par rapport à l’image que l’on pourrait se faire du pays.
- De manière générale, tout est bien moins en cher qu’au Québec ou en France : épicerie, hôtels, restaurants, carburant etc.
Nous sommes allés en Roumanie car nous étions curieux de ce pays méconnu et qu’il y avait des vols directs à prix raisonnable depuis Héraklion. Nous ne pensions y rester que 9-10 jours mais le vol suivant nous a fait passer 25 jours en Roumanie, ce qui est parfait pour découvrir le pays et ses différentes régions sans trop courir. La location de voiture nous a permis de sauver de longues heures de trains et bus, et donc de découvrir encore un peu plus ce joli pays.
Nous repartons direction Amman en Jordanie avec la compagnie Ryanair (47 euros par personne).
Pour voir notre album photos de 25 jours en Roumanie, c'est ICI.
Pour voir notre album photos de 25 jours en Roumanie, c'est ICI.
Vous pouvez aussi nous suivre sur :
- Facebook Trip de voyage
- Instagram NotreMontréalité
- Polarsteps, pour nous suivre pas à pas.
N'hésitez pas à nous écrire si vous avez des questions, commentaires sur la Roumanie ou sur notre voyage. Cela nous fera plaisir de répondre!
Commentaires
Publier un commentaire