Passer au contenu principal

2 expositions à voir au Musée des Beaux-Arts de Montréal


Momies égyptiennes : passé retrouvé, mystères dévoilés


Par notre collaboratrice Caroline

Jusqu’au 2 février 2020, en première nord-américaine, le Musée des Beaux-Arts de Montréal propose un voyage en Égypte ancienne, à la rencontre de 6 momies.










Issues de la collection du British Museum, on a la chance de pouvoir en découvrir plus sur la vie et la mort de ces 6 momies, grâce à de nouvelles technologies de pointe. 
Auparavant, il fallait défaire les bandelettes des momies pour les étudier, un processus invasif et destructeur. Désormais, les momies se personnifient sous les rayons X des scientifiques et nous en apprenons beaucoup sur leur régime alimentaire, leur métier, leurs maladies, les techniques d’embaumement (vous savez, ce qu’on avait étudié en cours d’histoire !), entre autres. Passionnant !

Visualisation de la momie d’Irthorrou, Basse Époque, XXVIe dynastie, vers 600 AEC, EA 20745. 
© The Trustees of the British Museum

Les artefacts présentés sont dans un état remarquable et notre fascination collective pour l’Égypte ancienne n’en est que plus attisée. Une visite enrichissante pour les grands et les enfants, où on ne voit pas le temps passer ! 


Au Musée des Beaux-Arts de Montréal
jusqu’au 2 février 2020


Alinka Echeverria : Simulacres


Texte et photos par notre collaboratrice Marika

Dans le cadre de Momenta, Biennale de l'image en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal, le public est invité à découvrir l'exposition d’Alinka Echeverría : Simulacres jusqu’au 1er décembre 2019. 

« C’est avec un plaisir sans cesse renouvelé que le MBAM collabore avec MOMENTA. Les thèmes proposés sont toujours riches et portent à réflexion comme celui de la présente édition autour de ‘‘La vie des choses’’. Les images fixes et en mouvement d’Alinka Echeverría illustrent bien la problématique de nos rapports aux objets », selon Diane Charbonneau, commissaire invitée en photographie, MBAM.


L’exposition réunit deux installations de l’artiste mexicano-britannique qui abordent de manière critique les enjeux liés à la représentation des femmes dans le champ de la photographie. Basé sur les archives coloniales du musée français, Notes de terrain pour Nicéphora recadre d’un point de vue féministe l’héritage blanc masculin du pionnier de la photographie Nicéphore Niépce (1765-1833). Composé d’images de femmes, ce corpus révise les regards masculins et colonialistes qui ont façonné l’histoire, de façon à démontrer l’illusion ou le fantasme que véhiculent les images.


« L’objet devient infusé d’une dimension métaphorique qui évoque le féminin, par sa forme et son usage, ainsi que d’une valeur critique qui met en tension les divers rôles de la poterie (récipient, monnaie d’échange commercial, etc.) et les façons par lesquelles les femmes sont chosifiées », explique María Wills Londoño, commissaire invitée de la 16e édition de MOMENTA | Biennale de l’image.

Alinka Echeverría est une artiste mexicano-britannique née en 1981. Ses projets ont été présentés à travers le monde dans des événements artistiques tels que le Benaki Museum (Athènes), le Preus Museum (Horten, Norvège), le Musée de l’Élysée (Lausanne), le Foam Museum (Amsterdam) et Les Rencontres d’Arles. Elle est titulaire d’une subvention de la MAST Foundation (Bologne), où elle présentera une exposition en 2020. 


Momenta, Biennale de l’image (autrefois Mois de la Photo) a lieu tous les deux ans depuis 1989. Ses activités comprennent des expositions, des événements publics, des programmes éducatifs, des collaborations artistiques et sociales. Jusqu’au 13 octobre 2019, la 16e édition de la biennale présente 39 artistes autour du thème La vie des choses, sous le commissariat de María Wills Londoño en collaboration avec Audrey Genois et Maude Johnson.


Musée des beaux-arts de Montréal
Centre des arts graphiques
Pavillon Jean-Noël Desmarais – niveau S2
Du 5 septembre au 1er décembre 2019

Commentaires