crédit photo : Vivien Gaumand |
Dans l'opéra, l'intrigue tourne autour de la lutte intérieure de Hamlet entre le désir de vengeance et ses doutes moraux. Il feint la folie pour déstabiliser Claudius, mais ses actions entraînent une série de tragédies. Son amour pour Ophélie, la fille de Polonius, se termine tragiquement, car Ophélie sombre dans la folie et se noie. La tension monte, et Hamlet, dans une confrontation finale, tue Claudius.
crédit photo : Vivien Gaumand |
Personnage complexe, Hamlet est sans cesse déchiré entre l'action et le doute. La fin de l’opéra, comme la tragédie, est marquée par une série de morts, mettant en lumière le prix de la vengeance et la fatalité de la condition humaine.
crédit photo : Vivien Gaumand |
Si je devais ne retenir qu'une chose de cette production, c'est Sarah Dufresne dans le rôle d'Ophélie. Au-delà du fait qu'elle chante à merveille et interprète son personnage avec une grande intelligence et sensibilité, sa prestation dans la "scène de folie" est absolument remarquable, au point que la salle entière lui a fait une ovation spontanée et sincère dans la seconde qui suit la mort du personnage. Les spécialistes disent ce matin qu'ils n'avaient jamais entendu tel talent à la salle Wilfried-Pelletier... je rajouterais juste que la salle entière est restée suspendue à ses lèvres durant les 10 minutes de la scène. Une révélation!
crédit photo : Vivien Gaumand |
Il faut aussi dire qu'il y a d'autres très beaux talents sur scène, notamment Karine Deshayes dans le rôle de Gertrude. Les hommes, de leur côté, ne nous ont pas émus autant que ce duo féminin, malheureusement. À noter que le chœur de l'Opéra de Montréal fait encore une prestation magnifique.
Une histoire mythique, une musique magnifique et une Ophélie admirable, c'est la recette gagnante d'un Hamlet réussi!
Commentaires
Publier un commentaire