Arrivée : De Manille, Philippines, par avion (146 EUR par personne)
Visa : Les Français et Canadiens doivent obtenir un visa pour entrer et séjourner sur le territoire australien pour une durée maximale de 3 mois. L'eVisitor Visa s’adresse aux ressortissants de l'Union européenne et aux Suisses. Il permet de rester jusqu'à 3 mois en Australie. Son obtention se fait en ligne. Les Canadiens doivent demander un Electronic Travel Authority (ETA), dont les frais d’émission sont de 20 AU$. Les deux visas sont valables 1 an. Vous pouvez donc entrer plusieurs fois sur le territoire dans l’année, à condition que votre séjour n’excède pas 3 mois à chaque fois.
Dates : du 15 mars au 1er avril 2020 (17 nuits)
Logements :
- Sydney - Song Hotel : très bon rapport qualité-prix, très bien situé
- Location d’un VR / Camping Car pour 7 nuits avec Britz. VR impeccable, bon service.
- Brisbane – Punthill : apart’hôtel confortable, très bien situé
- Sydney airport – Ibis budget : à 5 minutes à pied de l’aéroport domestique et 5 minutes en taxi de l’aéroport international. Chambre spartiate mais propre,
Coût moyen par jour : 137,32 EUROS
Départ : vers Montréal, au Canada avec escale à Vancouver (530 EUROS par personne) - la fin du voyage
Langues : l’anglais
Monnaie locale : le dollar australien (AUD)
Les prix sont pour 2 adultes et 1 enfant de 9 ans (= 2,75 personnes)
Le coût par jour comprend le logement, les repas, les transports (location d’un camping-car /VR, taxis, bus), les activités, l’épicerie et les petits souvenirs/achats pour nous 3.
La pandémie
Alors que nous arrivons en Australie, la pandémie de Covid-19 prenant de plus en plus d’ampleur notamment en Europe et en Amérique du Nord, nous scrutons chaque jour les nouvelles australiennes, canadiennes, françaises et internationales. C’est d’ailleurs un sentiment très étrange d’être en voyage et de pourtant rester sans cesse connectés pour voir quelles mesures sont prises dans les différents pays.
Au moment où nous arrivons en Australie, le pays est encore assez épargné par le virus, mais le virus y a bien mis les pieds, mais avec quelques semaines de retard par rapport à l’Europe. Quand la France se confine, l’Australie communique seulement sur les mesures barrière et restreint les rassemblements de plus de 500 personnes. Il y a un décalage certain entre les pays, et c’est ce qui explique que certaines personnes en France ou au Canada ne comprenaient pas pourquoi nous pouvions circuler assez librement en Australie. C’est tout simplement parce que les cas étaient très peu nombreux au moment où nous y étions, donc le confinement n’était pas encore envisagé.
Toutefois, plus les jours avanceront durant notre séjour à Sydney, plus les mesures contraignantes s’annonceront en Australie, et plus la perspective de pouvoir rentrer dans de bonnes conditions à Montréal s’amenuisent.
Nous décidons finalement de rentrer à Montréal 12 jours plus tard, début avril 2020, soit 3 mois plus tôt que ce qui était prévu. C’est un véritable crève-cœur de prendre cette décision, car c’est une année que nous rêvions depuis longtemps, que nous passons de merveilleux moments en famille à faire de belles découvertes chaque jour, que nous nous sentons bien et en bonne santé, et que rentrer au Québec fait encore moins envie car le virus y frappe déjà fort. Mais nous n’avons pas vraiment d’autres choix, à moins de faire le dos rond et de rester en Australie coûte que coûte mais sans savoir jusqu'à quand.
Toujours est-il que nous achetons un billet d’avion Brisbane-Montréal à environ 530 EUROS par personne (avec escale à Vancouver) car cette ligne Air Canada est encore ouverte jusqu’au 8 avril. Nous prenons donc un billet pour le 1er avril, ce qui nous laisse 12 jours pour faire le chemin jusqu’à Brisbane (1 000 km environ) et découvrir la belle ville de Brisbane.
Parce que c’est la fin de notre voyage, nous décidons de terminer en beauté, et louons un VR / Camping-Car pour 8 jours. Certes c’est cher (130 EUROS par jour) mais c’est l’occasion où jamais de réaliser un petit « fantasme »! Nous terminerons avec quelques jours dans la ville de Brisbane avant de rentrer au pays.
Mais là ne s’arrêtent pas les aventures! Dès le lendemain de l’achat de notre billet d’avion, alors que nous sommes sur les routes de la Côte Est australienne avec notre VR, nous recevons un courriel d’Air Canada annonçant que notre vol est annulé. Aucune explication, juste la consigne pour se faire créditer. Déjà que l’angoisse commençait à monter sérieusement, c’est un coup de massue. Et Air Canada est injoignable. Nous nous jetons sur nos téléphones pour regarder d’autres vols disponibles, mais les prix sont exorbitants (le triple de ce que nous avons payé) et en plus il y a des escales soit en Asie (Hong Kong par exemple), soit aux États-Unis. Des escales qui nous semblent bien compliquées sachant que les règles d’entrée sur les territoires sont de plus en plus contraignantes, même pour les escales. Nous contactons notre ambassade qui finit par nous dire qu’elle ne donnera aucune aide tant qu’il existe des liaisons commerciales disponibles (même si elles sont hors de prix) et que les États-Unis devraient nous laisser faire escale (même si la frontière Canado-Américaine est fermée) sans toutefois pouvoir le garantir, car cela est soumis à l’interprétation de la compagnie aérienne (qui décide de laisser embarquer ou non) et du douanier. Après deux jours de sueurs froides, nous réussissons finalement à joindre Air Canada par téléphone, qui, avons-nous appris, avait l’obligation de nous replacer sur un vol étant donné que ce sont eux qui ont annulé le vol (ce n’était pas une question de frontière fermée). Air Canada nous replace alors sur un vol Brisbane-Montréal avec deux escales (Sydney et Vancouver) plutôt qu’avec une seule (Vancouver), mais on peut rentrer à la maison. Ouf!
Mais le lendemain, rebelote! Air Canada annule un segment du vol, mais pas les autres. On les rappelle, ils corrigent et on part maintenant un jour plus tôt. Le surlendemain, nouveau courriel mais cette fois, ils décalent de quelques heures notre premier segment, ce qui fait que nous arrivons à Sydney deux heures après le décollage de notre vol vers Vancouver… Nous devons encore les rappeler pour réorganiser le tout. Mais comme chat échaudé craint l’eau froide, nous consultons en quasi continu notre itinéraire sur internet, afin de vérifier tout changement éventuel…mais ce fut heureusement le dernier changement dans notre itinéraire.
Il est important de dire qu’Air Canada s’est retrouvé dans l’obligation de nous replacer sur un vol vers Montréal, sans aucun frais supplémentaire, et ce, même s’ils ont dû nous acheter un billet d’une compagnie locale pour le segment Brisbane-Sydney. Ce qui est malheureux, c’est que l’ambassade du Canada ne nous a pas donné cette information plutôt cruciale, et qu’elle nous a plutôt orienté vers l’achat de nouveaux billets d’autres compagnies, à des prix exorbitants sans aucune garantie que le départ se ferait. Il faut aussi mentionner qu’Air Canada n’était alors joignable que par téléphone, et avec parfois deux heures d’attente. Au total, nous avons dû passer 6 ou 7 heures au téléphone soit en attente soit avec des agents pour trouver des solutions. Heureusement, nous avions acheté un forfait mobile en arrivant en Australie, qui incluait données illimitées et appels internationaux sans surcoût. Nous avions eu le nez creux!
Finalement, nous prendrons nos vols sans trop de problèmes, même si les consignes de distanciation n’étaient pas du tout respectées dans le vol de 14h30 reliant Sydney et Vancouver, où le vol était plein à craquer. Sur les deux autres segments par contre, les vols étaient quasi vides, tout comme les aéroports.
Avec les deux mois de recul que nous avons maintenant, nous sommes sereins avec notre décision d’écourter le voyage, car si nous étions restés en Australie, nous aurions dû nous confiner pendant plus de deux mois, sans possibilité de voyager ni explorer. Connaissant le coût de la vie en Australie, notre budget aurait pris une sacrée claque, en plus d’avoir la joie d’être confiné dans un appartement sans âme. Confinés chez soi, c’est faisable; confinés à l’étranger dans un appartement témoin, cela aurait été encore moins agréable. Aussi, sur la fin de notre séjour, nous avions de plus de plus de réactions négatives de certains Australiens parce que nous étions étrangers. Le climat n’était vraiment plus à la fête, ni à la découverte.
À partir du moment où nous avons loué le VR, les restaurants, les parcs, les boutiques, les musées et certaines plages ont été fermées. La frontière entre la Nouvelle-Galles-du-Sud et le Queensland a même était fermée, mais nous avons tout de même pu la franchir, car nous avions notre vol au départ de Brisbane. Les contraintes s’ajoutaient un peu plus chaque jour, et le climat général se dégradait, comme un peu partout dans le monde.
Le 1er avril donc, nous posons le pied à Montréal, de retour chez nous, dans notre petite maison, mais avec une quatorzaine stricte à respecter – 750 000$ d’amende pour les contrevenants! Difficile de se retrouver à l’arrêt total – LIT/FRIGO/CANAPÉ/FRIGO/CANAPÉ/FRIGO/LIT – après 9 mois de vagabondages, mais il y a pire dans la vie. Nous n’avons pas attrapé la Covid-19 en voyage, nous ne l’avons donc pas ramené à Montréal, mais il fallait être prudent!
Les transports
De l’aéroport de Sydney au centre-ville, il existe un train rapide, mais il est absolument hors de prix – 12 EUROS environ par adulte pour 13 minutes de trajet. Nous prenons donc un Uber, qui nous coûtera 21 EUROS (à trois).
Vu que nous avions choisi un hôtel très bien situé à Sydney, nous avons parcouru le centre-ville totalement à pied, même si celui-ci est assez étendu. Par contre, pour nous rendre à Bondi Beach et Cogee Beach, nous avons pris un bus qui nous y a amené en 30 minutes. Quel bonheur de pouvoir avoir accès à des plages magnifiques accessibles en transport en commun depuis le centre-ville!
Pour aller louer notre VR assez proche de l’aéroport, nous reprenons un Uber.
Pour le VR, comptez 130 EUROS par jour chez Britz, mais il est certainement possible de payer un peu moins cher. En effet, nous avons loué un 6 places pour nous 3 la veille du départ et parce que nous n’avions pas vraiment de choix. Aussi, nous avons payé un surcoût car nous avons retourné le VR à Brisbane plutôt que de revenir à Sydney.
Informations importantes pour des novices de VR comme nous : même si tu peux dormir partout avec un VR, c’est d’ailleurs là où réside tout l’intérêt de louer un VR, tu n’as pas le droit de dormir partout. Pour résumer, tu ne peux te stationner pour dormir que dans des campings. Interdit le petit parking vide gratuit et désert en bord de plage, interdite l’aire d’autoroute, interdit le parking du parc municipal. Et les panneaux de stationnements sont très clairs! Et les campings ne sont pas donnés en plus… Autour de 30 EUROS par nuit pour une place de quelques mètres carrés avec accès à toutes les commodités. Donc si tu dors chaque soir dans un camping, le tout te coûte autour de 160 EUROS par jour! Comme nous sommes un peu frondeurs à nos heures, nous avons dormi 3 nuits à l’arrache mais avec toujours une petite angoisse de se faire réveiller la nuit par la police… la tranquillité vaut-elle finalement 30 EUROS par nuit?
Manuel rapide d’un VR : un VR est autonome pour quelques jours en eau potable, en électricité et en gaz pour cuisiner. Pour faire durer cette autonomie, il faut économiser sur l’électricité que l’on utilise (frigo au moins froid possible par exemple et oublier la climatisation) et sur l’eau (les toilettes pour les urgences seulement, la douche, ce sera dans les sanitaires publics de plage). Malgré cela, nous sommes tombés en panne chaque soir quand nous n’étions pas au camping. D’un seul coup, le noir total devant notre plat de pâtes! C’est le fun, la première fois disons… Le VR devait avoir un problème de batterie pour nous faire cela; et la seule solution que nous avons trouvée, c’est d’allumer le moteur quelques minutes, ce qui donnait assez de boost pour finir le repas et tenir la nuit surtout pour le frigo. Quand tu loues une place dans un camping et que tu te branches sur l’électricité du camping, plus de problèmes. Quatre choses importantes à faire quand tu es au camping : vider les eaux grises (eaux de vaisselle et lavabo) dans l’endroit approprié, remplir d’eau fraîche ton réservoir d’eau, recharger la batterie électrique et vider « la cassette à caca » des toilettes (un véritable bonheur !).
Voici ce qu’on a pu faire en 16 jours en Australie
Sydney : la capitale économique du pays nous a littéralement séduits par sa douceur de vivre. La ville est super agréable, avec des parcs un peu partout et un accès à la mer très étendu, avec même quelques plages très belles. Les habitants ont l’air très sympathiques en plus. En 5 jours sur place, nous avons eu un bon aperçu de la ville : le mythique Opéra de Sydney, jardins botaniques royaux, Harbour Bridge, King Street Wharf avec son superbe Sea Life Aquarium, le tout nouveau Darling Harbour, le Chinatown, le centre-ville et ses bâtiments historiques, et le quartier de Kings Cross. Aussi, nous avons passé deux demi-journées sur les plages de Bondi et Cogee : Bondi est plus courue, plus achalandée mais très très jolie; Cogee est tout aussi belle et elle a une piscine d’eau de mer gratuite. Intéressant! En tous cas, les deux plages sont accessibles en transport en commun facilement.
Après 5 journées à Sydney, nous partons donc en VR sur les routes de la Côte Est, direction Brisbane.
Newcastle : petite ville en bord de mer, où nous nous arrêterons pour pique-niquer au King Edward Park (avec vue sur mer et parapentistes en action) et pour une promenade le long de Nobbys beach.
Nelson Bay / Port Stephens : sur la route, nous nous arrêtons pour apercevoir les dunes de sable protégées de Stockton, puis filons vers Nelson Bay puis Port Stephens. Ces deux petits villages tranquilles mais touristiques sont bien agréables, mais difficile de s’y stationner en VR! Nous dormirons stationnés sur un terrain vague faisant face à un camping, et irons prendre notre petit déjeuner sur une plage le lendemain matin.
Seal Rocks : c’est le premier arrêt de notre deuxième jour, et quel arrêt! Les deux plages qui se suivent sont absolument magnifiques, et elles ont un air de bout du monde… Nous y passerons quelques heures et repartirons sur les routes, tranquillement, pour profiter de la jolie route qui nous mènera à Forster.
Forster : ville très calme, mais avec une piscine d’eau de mer immense et gratuite. Idéal lorsque la température le permet. Nous y dormirons à l’arrache sur le stationnement d’un parc municipal où la ville avait clairement oublié de mettre un panneau « interdiction de camper »…
Port Macquarie : après presque 2h30 perdus au téléphone avec Air Canada, nous partons enfin de Forster pour nous rendre à Port Macquarie. Cette ville est assez connue des touristes, notamment pour son Koala Hospital. Nous le visitons et faisons ainsi la rencontre de plusieurs koalas, qui y sont placés pour rétablissement après accident, maladie ou perte de la mère. On y apprend beaucoup sur l’espèce, et sommes ravis de voir l’engagement des bénévoles. L’objectif premier est le rétablissement et le retour à la nature, mais pour ceux trop endommagés, la vie est quand même assez douce dans ce centre. Sinon la ville est plutôt agréable, très commerçante, et nous faisons une belle balade sur une plage tout près de notre camping (Flynns Beach Caravan Park – très bien).
Coffs Harbour : cette petite ville un peu plus au nord est tout aussi tranquille, mais propose tout de même quelques points d’intérêts : une promenade sur la Muttonbird Island Nature Reserve pour observer le site de ponte des Puffins fuligineux mais observer les vagues s’écraser sur les roches, mais aussi des dauphins; nager sur la calme et jolie Jetty Beach; admirer les bateaux de la marina, ou encore parcourir les sentiers du North Coast Regional Botanic Garden. Ce soir-là, nous dormirons à l’arrache sur le stationnement du jardin Botanique, très très au calme.
Yamba : le lendemain, nous partons pour Yamba pour profiter de la jolie plage Yamba Beach et pour nous installer pour la nuit au BIG4 Saltwater @Yamba Holiday Park (camping) où nous verrons nos premiers kangourous dans le parc du camping. Et pas un kangourou non, des dizaines! Et il paraît qu’ils sont tout le temps là…
Byron Bay : il est déjà temps de lever le camp (après une nouvelle observation matinale des kangourous) pour nous rendre à Byron Bay. Une fois arrivés, nous allons directement visiter le site du phare, « Cape Byron Lighthouse ». Le phare est joli certes, le parc côtier qui l’entoure aussi, mais ce qui nous réjouit ce jour-là, c’est le ballet de dizaines de dauphins dans les vagues, au pied du phare. Un spectacle magnifique. Nous terminons la journée en allant nous baigner sur la Main Beach, ne nous attardons pas dans la ville car tout est absolument fermé à cause de la pandémie, et nous installons dans le Ingenia Holidays Caravan Park pour la nuit, situé à deux pas de la plage de Tallow Beach.
Ballina : il nous reste une journée avant de changer d’état (du New South Wales vers le Queensland) et nous décidons de revenir un tout petit peu en arrière pour aller nous reposer à Ballina. Sur le chemin, malheureusement, quelques averses, qui nous forcent à prendre notre temps, admirer la plage depuis le VR et se balader entre deux gouttes. La Seven Miles Beach est absolument magnifique, et on l’observe très bien depuis le petit parc Pat Morton (Lennox Head). Nous dormirons au Ballina Waterfront Village and Tourist Park (qui est resté ouvert car il y a quelques résidents à l’année).
Gold Coast : sur le chemin de la Gold Coast, nous sommes obligés de nous arrêter à un barrage routier, car la frontière entre les deux états est officiellement fermée. Le gentil policier nous laissera passer car nous avons de bons arguments, et nous sommes bien soulagés! Quelques minutes plus tard, nous sommes en VR dans les rues de la Gold Coast, qui fait penser à la ville de Miami en Floride. Avant de quitter pour Brisbane, où nous devons retourner le VR le soir-même, nous passons quelques temps sur la jolie plage de Broadbeach. Ce sera notre dernière baignade en Australie.
Brisbane : après avoir rendu le VR sans encombre à Britz, nous nous installons dans notre appart’hôtel situé en plein cœur de Brisbane. La ville est très jolie, avec sa Brisbane River qui la sépare en deux. La ville se parcourt facilement à pied, notamment sur les berges longeant la rivière. Malheureusement, quasiment toutes les boutiques et restaurants sont fermés, mais nous profitons tout de même du jardin botanique et des jolies rues et bâtiments historiques. Nous aurions adoré pouvoir profiter de la piscine du South Bank Parklands, mais ce sera pour une autre fois!
Nos 3 coups de cœur
Sydney
Sydney est un véritable coup de cœur pour tous les trois. Rares sont les villes qui paraissent conjuguer aussi bien climat, dynamisme, urbanité, et accès à la nature (dont de très belles plages). Nous sommes véritablement tombés sous le charme de cette ville, même si nous l’avons visitée dans une période particulière. De plus, les habitants nous ont semblés très sympathiques et détendus. Par contre, le hic, c’est que la vie y est plutôt chère… Rien ne peut être totalement parfait, n’est-ce-pas?
La faune
Quel bonheur de retrouver un pays où la faune locale est variée et visible! Mis à part les emblématiques kangourous et koalas, nous avons vu, en dehors du magnifique Sea Life Aquarium de Sydney, beaucoup d’espèces comme des dauphins, tortues, raies, loriquets arc-en-ciel, cacatoès, perroquets d’Australie roses, ibis et j’en oublie. Un véritable festival de couleurs et de sons aussi parfois! Nous avons tout de même été assez déçus de n’avoir vu que des koalas à l’hôpital de Port-Macquarie et non pas dans les parcs, où il était supposé y en avoir. On ne peut être chanceux tout le temps…
Les plages
Je ne sais pas vous, mais nous, quand on imaginait l’Australie, on n’imaginait pas que les plages pouvaient être aussi belles. Mais quand je dis belles, je compare certaines à celles des Philippines même! Et encore, nous n’avons parcouru qu’une toute petite partie du pays, je n’ose pas imaginer les sublimes plages des Whitsunday Islands… Toutefois, il faut se méfier de la beauté, car elle attire les touristes oui, mais aussi dangereux requins et méduses mortelles. Nous aurions adoré nous initier au surf en Australie, mais du fait de la Covid, tous les cours de surf étaient annulés. Ce n’est que partie remise!
La mythique plage de Bondi à Sydney |
Ce que nous aurions pu faire avec quelques jours de plus sur place et/ou un plus gros budget
Quand on parle d’un pays-continent, il faut évidemment prévoir beaucoup de temps pour le visiter en profondeur. Ceux qui en parlent le mieux sont encore les Bestjobers qui y ont passé plus de 6 mois puis qui y sont retournés encore ensuite. Leur site internet est une véritable mine de conseils et idées, et leurs photos des merveilles.
Avant que la Covid-19 ne chamboule notre itinéraire, nous avions prévu de faire le trajet Sydney-Melbourne-Adelaïde qui semblait être magnifique, notamment avec la Great Ocean Road. Mais comme nous avons pris un vol de retour 15 plus tôt que prévu, nous nous sommes rabattus sur le road trip Sydney-Brisbane, qui s’est révélé être une très belle option aussi. Tout cela pour dire qu’il y a de quoi faire en Australie, que ce soit sur les côtes et même au centre avec le majestueux Uluru.
Ce qui nous a surpris
La gentillesse des Australiens
Après 2 semaines sur place, nous avons conclu que les Australiens sont des sortes de Canadiens mais en encore plus sympathiques. Nous avons quasiment que de bonnes expériences avec eux, et ils se sont toujours révélés amicaux et super serviables. Petite anecdote : quand nous devions passer la frontière interne pour aller au Queensland en VR, frontière officiellement fermée je le rappelle, nous avons été arrêtés par un policier qui nous a demandé pourquoi nous traversions. Je lui réponds, un peu stressé et en anglais, que nous allons à Brisbane pour prendre un vol. Et là, au lieu de nous interroger davantage ou nous laisser partir, il me donne une sorte de cours d’australien pour m’apprendre gentiment que Brisbane se prononce /brɪz.bən/ et non pas /brɪz.bein/, comme je venais de le prononcer. Tellement stressé par la situation, j’avoue que je n’ai pas compris sa marque de gentillesse, parce que je m’attendais tellement à nous faire interdire l’accès au Queensland! Bref, c’était drôle au final!
La propreté générale
De manière générale, nous avons trouvé l’Australie très très propre, aussi bien en ville qu’à la campagne. Tout est absolument bien entretenu, des rues touristiques aux plages, en passant par les aires d’autoroute. Quel bonheur!
Les paysages sublimes
Les paysages que nous avons vus nous ont véritablement charmés. Le plus beau? La côte avec ses plages, sans aucun doute. En 2 semaines, nous n’avons pas eu le temps d’explorer les terres un peu plus intérieures, mais d’après les photos que l’on peut voir ici et là, les forêts et montagnes ont l’air absolument dingues, comme les Blue Mountains par exemple. À noter que l’Australie a été victime d’immenses feux de forêts fin 2019 dans plusieurs régions. Dans notre itinéraire de la Côte Est entre Sydney et Brisbane, nous n'avons croisé qu’une seule région victime d’incendie. Et je peux vous dire que c’est assez impressionnant de voir tous ces bois calcinés aux abords de l’autoroute. Cela en dit long sur le carnage écologique que cela a été. Heureusement, nous avons appris grâce à un reportage que la forêt se regénérait en un temps moins long que prévu, et que les animaux revenaient aussi assez rapidement.
Les Indigènes et leur traitement
Lors de notre périple, nous n’avons croisé aucun aborigène. Toutefois, nous sommes bien sensibles au traitement qui leur a été réservé, et qui leur est toujours réservé d’ailleurs. Si vous ne l’avez pas vu, je vous invite à regarder le documentaire « Rendez-vous en terre inconnue » en Australie avec l’actrice Christiana Reali. Cela en dit beaucoup sur la vie que les aborigènes vivent dans les réserves et le peu d’opportunités qu’ils ont malheureusement.
Le prix de la téléphonie
Un conseil pour vous : le prix de la téléphonie mobile en Australie ne vaut pas la peine de se priver! En effet, nous avons acheté une carte SIM prépayée OPTUS pour un peu moins de 14 EUROS, avec un forfait qui incluait appels illimités (dont 15 destinations internationales) et données mobiles en grand nombre (35 GB). Quand on compare avec ce que nous payons au Québec, ça nous désole!
Manger en Australie
Je ne pourrais honnêtement pas dire ce que nous avons pensé de la nourriture Australienne, car nous n’avons fait en tout et pour tout qu’un seul restaurant en deux semaines à cause de la Covid. Nous y avons mangé un excellent fish&chips sur la plage de Bondi certes, mais cela ne suffit pas pour se faire un avis général sur la gastronomie locale.
Par contre, je peux vous dire que l’on trouve absolument de tout dans les épiceries, autant des produits locaux que des produits asiatiques et européens. De quoi satisfaire toutes les papilles en pique-nique!
Budget
Pour l’Australie, Acontresens qui se base sur les coûts renseignés par de nombreux autres voyageurs, indiquait un coût moyen (hors avion) de 151,25 EUROS par jour pour 2 adultes et 1 enfant (=2,75 personnes), et nous sommes arrivés à un coût moyen de 137,32 EUROS.
Le budget se ventile ainsi :
- Hébergement - 34,46 EUR/jour (inclut hôtels et campings, mais pas le VR)
- Épicerie - 20,59 EUR/jour
- Restaurant - 10,85 EUR/jour
- Activités et autres - 3,47 EUR/jour (très peu d’activités « nature » payantes en général, mais encore en temps de pandémie)
- Transport - 63,57 EUR/jour
- Divers - 4,38 EUR/jour
- Total - 137,32 EUR/jour
Au final, nous sommes en-dessous du budget d’Acontresens, mais cela s’explique clairement par le fait que les restaurants étaient totalement fermés et que la plupart des activités payantes aussi.
***
L’Australie n’a jamais été un rêve pour nous, mais maintenant, on ne pense plus qu’à y retourner pour en découvrir davantage. La Great Ocean Road nous fait de l’œil oui, mais aussi la route de Brisbane à Cairns, ou encore la côte du côté de Perth, et bien sûr le centre du pays avec Alice Springs et le fameux Uluru. Les possibilités sont quasi infinies en Australie!
C'est le cœur serré que nous partons après avoir pris la décision d'écourter notre voyage de 3 mois à cause de cette fichue pandémie. Mais nous nous réjouissons tout de même d'avoir eu la chance de pouvoir voyager 9 mois sans encombre, à découvrir 15 pays.
C'est le cœur serré que nous partons après avoir pris la décision d'écourter notre voyage de 3 mois à cause de cette fichue pandémie. Mais nous nous réjouissons tout de même d'avoir eu la chance de pouvoir voyager 9 mois sans encombre, à découvrir 15 pays.
Pour voir notre album photos de l’Australie, c'est ici.
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