Le 24 novembre, j'ai eu la chance d'être invitée au spectacle d'Hugues Aufray à la Maison symphonique de la Place des Arts. À 89 ans, il fait une courte tournée de 6 dates au Québec qui se termine ce soir à Québec.
Accompagné de seulement 2 musiciens et de son régisseur, c'était un spectacle intimiste malgré le fait qu'il se soit déroulé dans la si belle et impressionnante Maison symphonique. Hugues Aufray était heureux de nous partager des moments forts de sa vie et de reprendre, parfois en notre compagnie ses plus grands succès : Santiano, Céline, Adieu Monsieur le Professeur... Dans l'avion le menant à Montréal, il a regardé le film La Bolduc et il a alors décidé de reprendre une chanson de cette grande parolière québécoise pour notre plus grand plaisir!
Souvenirs, mots d'esprit, le chanteur était très en forme dans ses jeans skinny et a séduit son public (beaucoup de têtes blanches bien sûr) déjà conquis d'avance. Hugues Aufray nous a appris avoir un attachement tout particulier à Montréal, ayant déjà voulu y immigrer (il aurait été refusé car il n'avait pas fait son service militaire en France et qu'il n'avait pas de diplôme en poche) et y ayant perdu son frère Francesco, chanteur d'opéra qui, lui, avait réussi à s'installer au Québec et qui s'est suicidé à 27 ans suite à un chagrin d'amour. Il nous a raconté non sans émotion avoir retrouvé pour la première fois 2 jours plus tôt sa tombe dans un cimetière montréalais...
Voilà, beaucoup d'émotions et de nostalgie mais surtout beaucoup de plaisir à voir un monument de la chanson française aussi passionné et heureux sur scène. Il a d'ailleurs eu la bonne idée de faire entrer un vent de fraîcheur en faisant appel à la jeune et dynamique chanteuse de country acadienne Amélie Hall pour faire sa première partie, puis en reprenant quelques chansons avec elle.
Même si je connaissais plusieurs de ses chansons, je suis sortie de ce spectacle avec l'impression d'avoir fait connaissance avec Hugues Aufray, une bien belle rencontre...
Souvenirs, mots d'esprit, le chanteur était très en forme dans ses jeans skinny et a séduit son public (beaucoup de têtes blanches bien sûr) déjà conquis d'avance. Hugues Aufray nous a appris avoir un attachement tout particulier à Montréal, ayant déjà voulu y immigrer (il aurait été refusé car il n'avait pas fait son service militaire en France et qu'il n'avait pas de diplôme en poche) et y ayant perdu son frère Francesco, chanteur d'opéra qui, lui, avait réussi à s'installer au Québec et qui s'est suicidé à 27 ans suite à un chagrin d'amour. Il nous a raconté non sans émotion avoir retrouvé pour la première fois 2 jours plus tôt sa tombe dans un cimetière montréalais...
Voilà, beaucoup d'émotions et de nostalgie mais surtout beaucoup de plaisir à voir un monument de la chanson française aussi passionné et heureux sur scène. Il a d'ailleurs eu la bonne idée de faire entrer un vent de fraîcheur en faisant appel à la jeune et dynamique chanteuse de country acadienne Amélie Hall pour faire sa première partie, puis en reprenant quelques chansons avec elle.
Même si je connaissais plusieurs de ses chansons, je suis sortie de ce spectacle avec l'impression d'avoir fait connaissance avec Hugues Aufray, une bien belle rencontre...
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