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Bonne Fête Montréal au Centre Bell

Le spectacle Bonne Fête Montréal a eu lieu mercredi 17 mai au Centre Bell. Ce spectacle visait à célébrer les 375 ans de notre belle ville de Montréal avec une pléiade d'artistes québécois pour une soirée unique, devant plus de 11 000 spectateurs.

Animé par Guy A. Lepage, ce spectacle à grand déploiement nous a offert un grand écart artistique : du Wagner interprété par l'Orchestre Métropolitain au hip hop des Dead Obies, en passant par Rufus Wainwright et Marie Mai.

La mise en scène signée Serge Denoncourt nous a laissés un peu perplexe. Si ce n'est pour rappeler l'Expo 67, pourquoi un carrousel, qui en plus ne tourne pas, sur la scène? Idem pour la grande roue? L'idée était bonne, on aurait aimé voir les artistes utiliser les attractions... Sur cette scène encombrée, l'Orchestre Métropolitain et son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin ont joué et accompagné tour à tour les artistes, donnant parfois des ailes à certaines chansons plus pop. 



Nos coups de cœur de la soirée :
  • la reprise de la chanson de Leonard Cohen Hallelujah par un collectif de chanteurs/chanteuses accompagné par l'Orchestre Métropolitain : un magnifique moment d'émotions, de performance vocale mais aussi de connexion avec le public.
  • la reprise disco de l'indémodable chanson MacArthur Park (rendue célèbre par Donna Summer) par Kim Richardson : quelle puissance vocale! Un véritable ouragan qui a fait lever le public ainsi que pour le medley disco qui a suivi, c'était très réussi.
  • le numéro humoristique de Laurent Paquin : une imitation à mourir de rire du maire Denis Coderre avec des mots on ne peut plus à-propos. Un numéro que je garderai longtemps en mémoire.
Les occasions manquées :
  • Gad Elmaleh a fait une intervention ultra rapide, on aurait aimé le voir davantage!
  • Lulu Hughes qui n'a pas eu la chance d'interpréter une chanson en solo, alors qu'elle aurait pu faire lever la foule. Snif!
Nos déceptions :
  • Guy A. Lepage qui n'a pas été à la hauteur selon moi. Il n'a su que pointer les points faibles de la ville, avec le cynisme qu'on lui connaît, parler de l'ancien temps, plutôt que fêter la ville et ses réussites. Dommage! C'est comme si l'on fêtait l'anniversaire d'une amie, en lui rappelant à quel point elle n'est pas parfaite... 
  • les Dead Obies ont fait deux prestations qui, au-delà des soucis techniques qu'ils ont rencontrés, nous ont laissés de glace... les goûts, les couleurs...

Les mentions spéciales :
  • Diane Dufresne a livré une performance poignante et intense de la chanson Le Parc Belmont. Quel talent! Quelle fougue! Quelle incarnation! Amen!
  • le baryton Étienne Dupuis a interprété Nessun Dorma (♬Vincero, Vincero, Vincerooooo 🎶) avec brio et devant un écran diffusant des images des routes de Montréal en travaux... Une juxtaposition ambitieuse qui a plu au public, à tel point que le baryton, étonné, a reçu une standing ovation

Ce fut donc une soirée intéressante mais en dents de scie. Une occasion manquée de célébrer notre belle Montréal à sa juste hauteur!

Frank ;-)

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