J'ai toujours su qu'avoir un chien c'était du plaisir mais aussi beaucoup de contraintes. Mais je n'imaginais pas quelle galère ça allait devenir en vivant ici, à Montréal.
Je vais donc vous faire un topo :
Le logement
- En tant que locataire, pas facile de trouver un propriétaire dog friendly. Même les propriétaires qui ont des animaux ou qui les aiment hésitent car ils craignent les dégâts sur les planchers ou les plaintes des autres locataires concernant d'éventuels aboiements.
Quand un propriétaire accepte quand même, il refuse généralement de l'indiquer dans le bail comme ça au moindre problème, il peut vous mettre à la porte sans préavis.
- En tant que propriétaire, on est quand même pas tiré d'affaires quand on a des co-propriétaires comme les nôtres qui ont écrit au syndic pour se plaindre des traces jaunes sur la belle neige blanche : c'est sale et pas chic! On nous a donc demandé de dire à notre chien de se retenir et d'aller faire ses besoins dans la rue d'à côté...
Les transports
À moins d'avoir une voiture bien sûr, ça s'avère vite compliqué.
- Le métro et le bus : les animaux sont acceptés mais dans des contenants FERMÉS. Autant dire que ça ne facilite pas la libre circulation et les petites balades impromptues. Il y a 2 ans, je prenais encore Quetsch dans un gros sac à main et il avait juste la tête qui dépassait : ça passait une fois sur 2 mais aujourd'hui le personnel de la STM semble beaucoup plus intransigeant.
- Le train : les chiens sont interdits dans les wagons passagers, ils doivent être enregistrés et sont enfermés dans un wagon spécifique non climatisé. De ce fait, on ne propose pas cette possibilité entre mai et septembre. Le coût du billet dépend de la taille de la cage du chien et représente globalement le prix d'un billet adulte.
Les commerces
- Les restaurants : ils doivent se conformer aux normes d'hygiène et refuser les chiens, même sur les terrasses. On arrive donc à des situations ubuesques en été où on voit des maîtres manger en terrasse avec leur chien accroché de l'autre côté de la rambarde.
- Les boutiques : de très rares boutiques indépendantes acceptent que les clients rentrent avec leurs compagnons.
- Les marchés : ils sont interdits aux chiens mais si c'est respecté dans les parties couvertes, il semble y avoir une tolérance des commerçants dans les parties découvertes.
Partir avec son chien
Mieux vaut réserver à l'avance sinon on peut tourner longtemps pour trouver où dormir...
- Les hôtels : rares sont ceux qui acceptent les chiens. Ceux qui acceptent vous font très souvent payer un supplément d'environ 20-25$ par nuit. Mais le pire c'est qu'ils ne proposent que très peu de chambres aux propriétaires de chiens : les plus chères ou bien les plus laides, au choix...
- Les chalets : on ne nous demande pas toujours de supplément mais quand on cherche un chalet et qu'on coche la case "animaux de compagnie acceptés" la liste se réduit considérablement. C'est quand même la solution la plus adaptée pour partir avec son animal.
Faire garder son chien
En France, on s'arrangeait avec mes parents mais ici c'est plus compliqué. Rares sont nos amis qui aiment les chiens ou qui ont des propriétaires qui accepteraient qu'ils gardent un chien. Et n'oublions pas que même si ce sont des amis, un chien ça se promène 3 fois par jour et il faut ramasser les excréments!
Quand nous sommes arrivés à Montréal, nous avions une voisine qui adorait les chiens et qui gardait volontiers Quetsch contre une petite rétribution, c'était bien pratique.
On peut sinon laisser son chien dans une pension. Les prix tournent entre 15 et 30$ par jour mais on n'arrive pas à se décider à laisser notre chien trop gâté dans une cage toute la journée avec une ou 2 promenades par jour.
L'idéal est de payer une famille, idéalement pas trop loin de chez soi, pour accueillir le chien mais encore faut-il que la famille tolère le "caractère" du chien et les mauvaises habitudes comme dormir au lit...
Bref, je vous raconte tout cela car en ce moment on galère vraiment pour organiser nos prochaines vacances et fins de semaines et j'enrage.
Re-bref, Quetsch a maintenant 12 ans 1/2 et une chose est sûre : il n'aura pas de remplaçant!
Les commerces
- Les restaurants : ils doivent se conformer aux normes d'hygiène et refuser les chiens, même sur les terrasses. On arrive donc à des situations ubuesques en été où on voit des maîtres manger en terrasse avec leur chien accroché de l'autre côté de la rambarde.
- Les boutiques : de très rares boutiques indépendantes acceptent que les clients rentrent avec leurs compagnons.
- Les marchés : ils sont interdits aux chiens mais si c'est respecté dans les parties couvertes, il semble y avoir une tolérance des commerçants dans les parties découvertes.
Partir avec son chien
Mieux vaut réserver à l'avance sinon on peut tourner longtemps pour trouver où dormir...
- Les hôtels : rares sont ceux qui acceptent les chiens. Ceux qui acceptent vous font très souvent payer un supplément d'environ 20-25$ par nuit. Mais le pire c'est qu'ils ne proposent que très peu de chambres aux propriétaires de chiens : les plus chères ou bien les plus laides, au choix...
- Les chalets : on ne nous demande pas toujours de supplément mais quand on cherche un chalet et qu'on coche la case "animaux de compagnie acceptés" la liste se réduit considérablement. C'est quand même la solution la plus adaptée pour partir avec son animal.
Faire garder son chien
En France, on s'arrangeait avec mes parents mais ici c'est plus compliqué. Rares sont nos amis qui aiment les chiens ou qui ont des propriétaires qui accepteraient qu'ils gardent un chien. Et n'oublions pas que même si ce sont des amis, un chien ça se promène 3 fois par jour et il faut ramasser les excréments!
Quand nous sommes arrivés à Montréal, nous avions une voisine qui adorait les chiens et qui gardait volontiers Quetsch contre une petite rétribution, c'était bien pratique.
On peut sinon laisser son chien dans une pension. Les prix tournent entre 15 et 30$ par jour mais on n'arrive pas à se décider à laisser notre chien trop gâté dans une cage toute la journée avec une ou 2 promenades par jour.
L'idéal est de payer une famille, idéalement pas trop loin de chez soi, pour accueillir le chien mais encore faut-il que la famille tolère le "caractère" du chien et les mauvaises habitudes comme dormir au lit...
Bref, je vous raconte tout cela car en ce moment on galère vraiment pour organiser nos prochaines vacances et fins de semaines et j'enrage.
Re-bref, Quetsch a maintenant 12 ans 1/2 et une chose est sûre : il n'aura pas de remplaçant!
Ah comme je te comprends... Quand je suis rentrée en France avec le chien je m'excusais dans chaque resto d'avoir un chien alors que tout le monde trouvait ça normal... Ici qu'elle galère!
RépondreEffacerCet été avec le bébé je n'amènerai pas le chien en France, il ira en pension... Sauf si je trouve une famille d'accueil qui accepte un petit cabot comme le notre...si vous trouvez une pension sympa, faites passer svp!
J'aime ça les chiens ! (et je déteste les chats) mais vous le savez !
RépondreEffacerMon pb, c'est le manque de temps et dispo, sinon, moi, je le garde votre vieux ;-)
Je vais faire passer le message à Biquet qui n'a qu'un rêve: avoir un boxer!! Et moi qui le tanne pour un chat, finalement, c'est peut-être plus réaliste!
RépondreEffacer@ Hélène : pauvre Quetsch, on l'amenait partout en France et ici c'est bien plus limité. Je suis contente qu'il ait passé sa jeunesse en France :-) On l'avait laissé dans une famille pendant qu'on était à Sainte-Lucie, c'était un peu loin et si je pense que Quetsch a aimé son expérience, je crois que la famille un peu moins...
RépondreEffacer@Anne : ben oui, il l'aime bien sa tata Anne mais elle est toujours en balade :-)
@Caro : on lui passe Quetsch une semaine si Biquet (ça me fait bizarre c'est le surnom que ma mère donne à mon père...) veut tenter un "vis ma vie"! C'est sûr qu'un chat c'est un peu moins de contraintes.
Moi j'ai trouvé la solution idéale...mon locataire va garder toute la famille pour nos prochaines vacances.....autant il adooore la mouche autant ça va être plus coton avec Cléo !!
RépondreEffacerton post me le confirmes.. on va galérer avec notre chien ! :(
RépondreEffacerbon ici il a l habitude on ne l amene pas de partout, sa ne le chanera pas ; par contre je veux pas qu on nous embete pour les traces de pipi dans la neige ! elle est bien bonne celle là lol !
bon on va avoir 3 semaines pour trouver un logement sur place qui accepte les chiens ; s est faisable hein ?
@Marjorie : quand on était partis 4 jours à New York, des voisins venaient s'occuper de Quetsh mais quand on est rentrés il était tout déprimé car c'est un chien de compagnie et quelques visites par jour ne lui suffisent pas :-(
RépondreEffacer@Caro numéro 2 : oui, c'est faisable. Nous on avait 15 jours et on a trouvé en 10 jours.
Tamy et Cléo vont habiter chez le locataire et contrairement à chez moi elles vont dormir avec lui !! C'est quand on va rentrer que ça va être difficile....pour elles !!
RépondreEffacerOn aurait pû essayer de te le garder, enplus avecle jardin il aurait passerses journées au soleil :-)
Je suis tellement que les copropriétés en France ne soient pas aussi chiantes!
RépondreEffacerÉtrangement c'est l'attitude générale envers les animaux qui ne me donnent pas le goût de revenir en Amérique du Nord, je suis vraiment contente de pouvoir voyager avec mon chien sans trop de problèmes :)
J'avais un chien en France et c'était super. J'habitais en lisière de forêt à St Germain en laye où je l'amenais se promener sans laisse, dans les café et restos avec terrasse, dans les marchés enfin bref partout et qui plus est pas d'obligation de payer une taxe comme c'est le cas à Verdun pour une médaille ou de l'enfermer dans un parc à chien où elle n'appréciait pas la proximité de tous ces compagnons. Ici il y a des interdictions dans tous les parcs, c'est une aberration ! On paye et tout est interdit, tout pour dégouter les propriétaires de chien. Ici on n'aime pas les animaux ! On tolère la faune à condition qu'elle se tienne loin. Et quand aux animaux de compagnie, on leur enlève tout même les griffes pour les chat. C'est torturer ces pauvres bêtes. Après sa mort je ne voulais plus de chiens, mais ma fille s'est achetée un petit poncho qui aboie. Combien de fois, j'ai eu des remarques de passants. Nos chien ont le droit au bitume ou à la terre souillée et pas à la verdure où ils peuvent renifler toutes les nouvelles odeurs. Alors, je te comprends. Souvent je me dis qu'il faudrait amener tous les propriétaires de chien dans la rue pour protester. Une fois j'ai même vu une dame électrocuter son berger dans son jardin au mont tremblant et j'en passe. Autrefois on avait même le droit de couper les cordes vocales de son chien. Il n'y a pas si longtemps.
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