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Découvertes gourmandes de décembre

Voici nos 6 découvertes gourmandes du mois de décembre :

- Le Passeport des Microbrasseries qui permet de découvrir 19 établissements de Montréal et ses alentours pour 40$. À ce prix-là, on peut déguster jusqu'à 3 à 4 bières parmi une sélection dans chaque brasserie, soit au total jusqu'à 74 dégustations!


Boire une bonne bière, c'est toujours plus sympa à plusieurs, ça tombe bien, en achetant 3 passeports, on obtient le 4ème gratuitement!


- Les bleuets sauvages sont une richesse du terroir québécois qui méritent d'être intégrés à notre cuisine. Ces petits fruits peu caloriques, bourrés de vitamines et d'antioxydants sont récoltés début août avant d'être transformés ou congelés afin de pouvoir les consommer toute l'année.


Nous les avons dégustés dans des biscuits à la mélasse mais de nombreuses autres recettes tout aussi appétissantes sont proposées ici.


- J'ai été invitée à découvrir les vins du Piémont lors d'une dégustation matinale suivie d'un lunch. organisée par Voyage Vin Italie.


523 vins sont produits en Italie et le Piémont rassemble la plus grande concentration de vins à Denominazione di origine controllata et garantita (DOCG). Les vins piémontais, ce sont des Moscato d’Asti effervescents mais aussi les excellents vins de Barolo et de Barbaresco faits à base de Nebbiolo.


C'est à Turin, chef-lieu du Piémont qu'est né le mouvement "slow food", c'est dire à quel point les Piémontais sont des épicuriens. Région principalement montagneuse, les producteurs de vins ont commencé à offrir des options d'hébergement directement au cœur de leurs vignes pour attirer les touristes car les infrastructures n'étaient pas suffisantes et adaptées. Cette forme de tourisme gourmand semble particulièrement attirante, non?



- La gastronomie québécoise aura maintenant ses Lauriers : une belle façon de reconnaître et récompenser enfin les meilleurs artisans de la scène culinaire.


La première édition aura lieu le 15 avril 2018 et 15 prix seront alors remis :

1/ Chef de l’année
2/ Restaurant de l’année
3/ Révélation de l’année
4/ Chef pâtissier de l’année
5/ Mixologue barman de l’année
6/ Sommelier de l’année
7/ Prix du meilleur service
8/ Food truck de l’année
9/ Producteur de l’année
10/ Artisan ou transformateur de l’année
11/ Événement gastronomique de l’année
12/ Entreprise ou initiative de l’année en alimentation
13/ Prix du rayonnement de la culture culinaire
14/ Laurier honorifique
15/ Laurier du public

Ricardo au centre, ambassadeur des Lauriers

Afin que les votes soient impartiaux, le nom des membres du jury restera secret jusqu'à la remise des prix et une brigade composée de 500 professionnels de l’industrie (dont quelques blogueurs) visitera les différents établissements d'ici le mois d'avril.


- Du 11 au 18 septembre a eu lieu la première PIZZA FEST à Montréal et la remise des prix s'est déroulée le 13 décembre en compagnie du Consul Général d'Italie chez Kesté, le grand gagnant de cette première édition.

Le propriétaire de Pépé Pizzeria également honoré


Kesté, c'est un restaurant que nous connaissons et aimons bien pour ses excellentes pizzas et ses pâtes fraîches mais aussi pour son immense table qui permet de rassembler ses amis, ce que nous avions fait pour l'anniversaire de Frank.



Tout est frais et fait sur place et il ne faut pas manquer la merveilleuse pizza frite, spécialité de la maison.



-  J'ai assisté en début de mois à une très intéressante conférence France/Canada sur l'alimentation durable et responsable et sur le gaspillage alimentaire. Celle-ci avait lieu à l'hôtel William Gray et était organisée par Sopexa, une agence internationale spécialisée dans l'agroalimentaire. 


Que ce soit en France ou au Québec, il n'y a pas de solution miracle pour lutter contre le gaspillage alimentaire. J'ai particulièrement retenu les interventions de Dorothée Briaumon, la directrice de SOLAAL, une association française qui facilite le lien entre les donateurs des filières agricole et alimentaire et les associations d'aide alimentaire et de Richard D. Daneau, le directeur de Moisson Montréal, la plus grande banque alimentaire au Canada qui font face aux mêmes défis : être les plus réactifs et organisés pour pouvoir recueillir les dons alimentaires et les redistribuer à ceux qui en ont besoin. 

Pour Moisson Montréal par exemple, quand une entreprise appelle pour faire un don car elle a un surplus de boîtes de conserve, elle veut parfois qu'un entrepôt soit vidé dans la journée. Il faut donc avoir le matériel et l'espace nécessaire pour collecter les dons rapidement et les entreposer. Quant à SOLAAL, des associations vont parfois directement dans les champs pour ramasser les récoltes en trop des agriculteurs, c'est ainsi du donnant-donnant.


En France, la lutte contre le gaspillage alimentaire qui est gérée par le Ministère de l'agriculture et de l'alimentation a pris de l'importance ces dernières années avec notamment la création en 2013 d'une Journée nationale annuelle de lutte contre le gaspillage alimentaire, la signature d'un Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire entre l’État et l’ensemble des acteurs de l’agroalimentaire et associatifs avec l’objectif de réduire le gaspillage de 50 % d'ici 2025, le passage d'une loi en février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire comportant en particulier l’obligation pour les commerces de détail de plus de 400 m² de conclure des conventions avec des associations caritatives qui organisent le don de produits invendus encore consommables.

Pour les intervenants, que ce soit français ou québécois, l'importance de la prévention et de l'éducation dès le plus jeune âge a également été soulignée à plusieurs reprises. Et c'est aussi en participant à des conférences comme celle-ci qu'on prend conscience des défis et enjeux et qu'on peut échanger autour des bonnes pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

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